L’armagnac est, comme le cognac, un brandy, eau-de-vie produite à base de vin. Moins célèbre que sa cousine cognaçaise, elle n’en est pas moins qualitative. Beaucoup d’ailleurs comparent les deux en les rapprochant des frères “ennemis” Bordeaux et Bourgogne. L’un étant composé essentiellement de grandes maisons qui rayonnent, l’autre de plus petits domaines, vignerons, avec une image plus artisanale. Si la comparaison peut être valable pour quelques producteurs d’un côté comme de l’autre, il ne faut pas non plus en faire une généralité ! Mais revenons à notre armagnac.
La région de l’Armagnac
Sa région de production est découpée en 3 sous-régions, le Bas-Armagnac (représentant 65% de l’appellation), la Ténarèze et le Haut-Armagnac. Généralement, les spiritueux composés à base de vins des deux dernières sont vendus en tant qu’armagnac. Le Bas-Armagnac étant la région la plus réputée, ses vins sont vendus avec son appellation éponyme.
Les cépages
Les cépages utilisés pour son élaboration sont essentiellement l’ugni blanc et le baco 22A, représentant à eux deux 90% de l’encépagement. Les vins produits sont souvent très légers, avec une très forte acidité et sont rapidement distillés. Contrairement au cognac, il ne connaît qu’une seule distillation en alambic à repasse (pot still) où il sort entre 52% et 72% d’alcool.
L’élevage
Il peut alors être élevé en fûts de chêne pendant une durée assez équivalente à celle du cognac (VS quand le plus jeune armagnac de l’assemblage a été élevé pendant 1 an, VSOP pour 3 ans, XO ou Hors d’âge pour 5 ans), même si la production d’armagnac millésimé est plus grande que celle de cognac millésimé.