Chacun apportant sa contribution aux vendredis du vin, voici donc la mienne, à savoir quel est mon vin « honteux », plaisir solitaire qui peut ruiner une réputation, mais dont on ne peut se passer.
Après mûres réflexions, j’ai trouvé ce vin. Il est blanc, il est vif, il est simple… vous avez deviné ? Oui, c’est le Muscadet !
Vous me rétorquerez qu’il y a d’excellents Muscadets, qui vieillissent très bien, avec des vignerons qui visent l’excellence etc… et c’est vrai (et je les adore !). Il n’empêche que c’est ma faiblesse. Là où je ne prends jamais un verre de Morgon à la carte sans voir le nom du producteur (valable pour plusieurs centaines d’appellations), je n’hésite jamais à héler un serveur pour un verre de Muscadet. Sans savoir. Oui, je l’avoue…
Frais, tendu, au risque de donner parfois de gros maux de tête (ou de ventre…ou les deux), je ne peux m’empêcher de m’en verser une larme devant quelques huîtres ou de beaux crustacés.
Et même devant quelques poissons à chair blanche, je ne sais résister à l’appel du Melon de Bourgogne.
Et drame ultime, s’il n’y a pas de Britney Spears sur ma playlist de métalleux, il y a du Muscadet au Hellfest. D’ailleurs, le Hellfest EST au milieu des vignes de Muscadet à Clisson. Comment s’en refuser un verre devant Iron Maiden ? Je vous le demande !