Grâce à votre serviteur, vous savez maintenant quel vin offrir à votre chère et tendre famille pour Noël. Tout va très bien, sauf que votre meilleur ami est lui un gigantesque fan de whisky, et vous vous dites que vous aimeriez bien lui faire un joli cadeau…
Sauf que le whisky, il en existe des tonnes, et vous ne boirez pas le même en fonction de la période de l’année. Et oui, c’est comme ça, mais chacun a son expression, et comme vous mangez plus facilement une salade niçoise en été et une fondue en hiver, le whisky dépend lui-aussi des saisons.
Pour une consommation au printemps
Les oiseaux chantent, la neige fond et les bourgeons bourgeonnent. Pas de doute, le printemps est là, et c’est à ce moment que votre pote aime sortir ses whiskies du placard pour en profiter avec les premiers rayons du soleil. Pour une consommation printanière, il faut un whisky plutôt sec, léger et floral, quelque chose qui vous rappelle ces jolies fleurs qui commencent à poindre le bout de leur nez.
Les whiskies de printemps :
- Dalwhinnie 15ans : Un whisky presque aérien, floral, avec de belles notes miellées…
- Oban 14ans : Plus racé que le Dalwhinnie, mais offrant toujours un côté léger, riche en fruits frais et un peu boisé.
Pour l’été
Il fait chaud en été, et il est bien difficile de résister à l’envie d’ouvrir un bon whisky, assis sur une terrasse, le soleil se couchant doucement, une légère brise d’été venant vous caresser le visage. A ce moment, on ne veut pas d’un whisky lourd, on veut quelque chose de marin, d’envoutant, quelque chose qui nous transportera ivre vers la mer. Et il existe des whiskies parfait pour cela…
Les whiskies d’été :
- Penderyn 41 : Seule distillerie du Pays de Galles, ce Penderyn m’a traumatisé de par sa fraîcheur, son côté terriblement aqueux en début de bouche, mais en même temps un côté floral parfaitement envoutant.
- Scapa 16ans : Venant de l’extrême nord de l’Ecosse, c’est un whisky qui exprime son côté marin, iodé et salé de superbe manière.
Quand les feuilles commencent à tomber
L’automne est là sans aucun doute. Les arbres prennent des couleurs rougeoyantes, les feuilles tombent, les jours raccourcissent et l’école reprend. A ce moment, on anticipe déjà le froid de l’hiver, et la terrible pluie de novembre vient démolir notre moral déjà bien déclinant (oui, moi je déprime en novembre). C’est durant cette période que l’on a besoin d’être à la fois réchauffé par un whisky avec du corps, une histoire, mais qui en même temps reste frais, marin, afin de nous rappeler ces douces soirées d’été précédemment citées.
Les whiskies d’automne :
- Lagavulin 16 ans : Un grand classique. Certains lui reprochent son côté « pharmaceutique ». C’est fumé, tourbé, légèrement animal, mais en même temps terriblement frais, avec une finale iodée sans précédent.
- Bruichladdich The Laddie Ten : Doté d’une belle texture et d’un goût très prononcé, ce Bruichladdich n’oublie pas ses origines de l’île d’Islay, offrant des notes marines et salines prononcées.
Et pour le Père Noël…
Ça y est ! L’hiver est là, Noël approche. On aime se réfugier à côté de l’âtre de la cheminée, près du feu crépitant, en attendant notre ami le Père Noël. On recherche de la chaleur, mais aussi une certaine sérénité avec ces longues nuits où il fait bon parler longuement de tout et de rien… Le moment idéal pour siroter un whisky complexe, qui a de belles choses à nous raconter, tout en prenant notre temps…
Les whiskies d’hiver :
- Nikka 21ans Taketsuru : Meilleur pure malt du monde pour beaucoup, ce whisky est d’une complexité remarquable. Epices, fleurs, fruits… tout y est et on peut l’analyser, le goûter pendant des heures afin de tenter d’en déceler tous ses secrets.
- Ardberg 10 ans : Un beau whisky doré, renfermant une force et une chaleur sensationnelle, très tourbé, aux fortes notes empyreumatiques. Le tout escorté d’un côté fumé brillant en fin de bouche.
Alors, votre choix est fait ? 😉