Ce mois-ci, notre bicéphale buveur nous a proposé un thème très difficile pour les vendredis du vin : Le vin contre-pied. Je cite notre ami :
…j’aimerais que vous me trouviez votre plus beau vin « surprise ».
Un vin qui vous a dérouté, bu en aveugle ou pas, bluffé et qui vous a emmené loin de ce que vous pensiez connaitre.
En voyant l’étiquette, vous avez reconnu la région, le cépage.
Vous êtes en territoire conquis et vous savez à quoi vous attendre.
Et paf, rien ne se passe comme prévu. C’est une claque vinique, vous pensiez que le vin allait vous passer par la droite et c’est par la gauche qu’il vous atomise, vous laissant tout penaud, verre à la main et plongé dans la plus sympathique des hébétudes.
Un vin qui aurait pu jouer au Barça ou être acheté un paquet de millions d’euros par des qatari en mal de spectacle.
Waw, difficile de passer sur ce sujet… J’ai déjà goûté un vin qui jouait au Barça moi ? Sachant que je penche plutôt du côté du Bayern München (désolé), ça risque déjà d’être problématique non ?
Après moult réflexions, je pense que mon vin contre-pied le plus mémorable a été le champagne Tarlant Rosé Zéro. Pourquoi contre-pied ? Déjà car c’est un peu un monstre champenois qui aurait mérité de jouer avant-centre du Stade de Reims à la finale de la Ligue des Champions en 1956 au côté de Raymond Kopa. Mais aussi car c’est un vin qui m’a radicalement scié à la première dégustation (et aux suivantes).