Petit hommage aujourd’hui à ce qui reste pour moi le meilleur film de Quentin Tarantino : Pulp Fiction. Qui dans l’assemblée ne connait pas Pulp Fiction ? Dernière grande palme d’or à Cannes (1993) cet hommage aux bandes dessinées bon marché (les Pulps) est un film qui peut paraître complètement barré à première vue, mais offre un plaisir sans égal. Alors, on boit quoi devant ?
Face à ce film, il faut définitivement un vin sérieux, mais pas trop. Un vin qui est dans les clous, droit, à la fois conventionnel (suffisamment pour être nominé à Cannes), mais qui va aussi surprendre et détonner (suffisamment pour avoir la Palme d’Or). Au vu du sérieux du film, et de sa noirceur générale, je prendrais sans hésiter un vin rouge. Et plus spécialement un vin d’une grande appellation pour avoir le côté « conventionnel », « sérieux ». Pourquoi pas un Pomerol ?
Non, restons sur le Pomerol du domaine. Droit et structuré comme un bon film hollywoodien, il sait aussi sortir des clous, surprendre, et raconter non pas une, mais plusieurs histoires. Chacune d’elle parait n’avoir aucun lien avec les autres à première vue, mais le tout raconte finalement une histoire parfaitement cohérente…Tout comme Pulp Fiction donc !