Ô rage, Ô désespoir, oh vieillesse ennemie…non, je veux dire, j’ai cherché tout ce riant mois de mai un cépage rare ou oublié qui pourrait faire frémir autant mes papilles que les lignes de ce joyeux (?) blog.
Mais cela n’est pas chose facile, car on imagine quelque chose de mystique, perdu, que dis-je, ésotérique dans un cépage rare. Quelque chose protégé jalousement, comme l’Anneau de Pouvoir par Gollum.
Et là, BAM ! L’illumination ! Mais c’est bien sûr ! J’ai déjà décroché le Grolleau. Pas celui du LOTO non, le bon vieux Grolleau Noir ligérien, aussi appelé Bourdalès, Gamay groslot, Grolleau de Cinq-Mars, Grolleau de Tourraine, Grolleau de Tours, Groslot, Moinard, Pineau de Saumur, Plant boisnard, Plant mini et j’en passe (merci Wikipedia). Alors ok, le Grolleau noir, c’est 2 400ha, donc pas forcément rare, par contre, je m’autorise à le classer dans les oubliés car on a tendance à penser que la Loire, c’est forcément Cabernet Franc et Gamay. Et bien non. En plus, notre pépère, il est là depuis le début du XIXe (au moins), donc il faut le respecter.
sur le bord de la piscine au soleil ou un soir tranquille avant un repas en amoureux, c’est la bouteille qui va faire plaisir, sur laquelle on va être mort de rire avant d’attaquer les choses sérieuses.
Comme quoi, on peut toucher le gros lot Grolleau et garder les pieds sur Terre…voire même bien enracinés non ?