J’ai découvert le whisky un soir de printemps en plein centre ville de Reims où j’usais mes fonds de culotte à l’école. Dans un sens, c’était la soirée idéale, Old Boy de Park Chan-Wook et découverte, initiation au whisky. Celui qui a eu la mauvaise idée de la soirée avait prévu, pour démarrer, un Lagavulin 16 ans. Pourquoi ? Car de ses pérégrinations étudiantes outre-Manche, c’était LE whisky qui l’avait frappé. Et comme c’est un mec bien, il souhaitait le partager.
Après cette découverte, naturellement, j’ai mis le doit dans l’engrenage, engrenage dont vous pouvez lire de nombreuses découvertes dans les pages du site où vous vous trouvez.
Malgré de beles découvertes, de grandes émotions, aucun whisky n’a réellement su dépasser le mythe d’Islay (même si certains empêcheurs de tourner en rond sur Skye y sont presque arrivés).
Mais ce n’est pas tout, car cette édition y ajoute des côtés feu de cheminée, des épices presque mentholées parfois, sans compter des notes fruitées discrètes dues à son vieillissement en fûts de sherry.
Boire ce Lagavulin, c’est se voir dans une maison de pierre, le long des côtes de l’Atlantique, un feu de cheminée crépitant pendant que les embruns marins fouettent votre humble demeure. Oui, ce Lagavulin 25 ans est un tableau, une expérience… bref, le whisky de ma vie… jusqu’au prochain ?